Une visite au zoo

by Stephen Davey Scripture Reference: Job 38:39–41; 39; 40:1–14

L’un des coups les plus dévastateurs portés à la théorie de l’évolution fut la découverte de ce petit code génétique en spirale appelé ADN.

Charles Darwin acceptait la théorie dominante du XIXe siècle selon laquelle les variations causées par l’environnement pouvaient être transmises génétiquement à la descendance. Il s’appuyait sur cette théorie pour expliquer l’origine du long cou de la girafe, qu’il attribuait à « l’effet hérité d’un usage intensifié des parties du corps ». En d’autres termes, Darwin pensait que les girafes étiraient leur cou pour atteindre les feuilles en hauteur, ce qui entraînait le passage de cous plus longs à leurs petits.

Et soit dit en passant, c’est encore cette même théorie qui nous est répétée encore et encore dans le monde séculier d’aujourd’hui. Mais la vérité—et c’est une vérité qui est réprimée aujourd’hui—c’est que la génétique moderne a discrédité cette théorie. Nous savons désormais que la longueur du cou d’une girafe est déterminée par son code génétique—par son ADN créé par Dieu—et non pas par des étirements progressifs pendant des millions d’années.

Bien-aimés, quand on croit au récit biblique de la création, on comprend que Dieu a créé chaque espèce animale pour fonctionner selon Son dessein. Et voici l’idée principale que Dieu veut transmettre à Job : Dieu nous a créés nous aussi, et nous vivons sur une planète conçue sur mesure, sous la direction de notre Dieu créateur.

Quand Dieu apparaît enfin pour parler à Job, le Seigneur commence par lui poser des questions sur les constellations, les étoiles, la terre, et l’eau. À présent, Il change de sujet et emmène Job, pour ainsi dire, faire une visite au zoo.

Le Seigneur va montrer à Job Son soin envers la création, des plus petits animaux aux plus grands. Et le message devient évident et réconfortant : si Dieu peut concevoir et prendre soin des animaux, combien plus prendra-t-Il soin de l’humanité.

D’abord, Dieu interroge Job à propos du lion, ici au chapitre 38 :

« Chasses-tu la proie pour la lionne, assouvis-tu la faim des lionceaux, quand ils sont couchés dans leur repaire, ou qu’ils sont en embuscade dans les fourrés ? » (versets 39–40)

En vérité, Job se moque probablement bien de savoir si les lions mangent ou non !

J’ai été à moins d’un mètre de lions, assis dans une jeep sur une réserve africaine il y a quelques années. Ces lions étaient énormes ! L’un d’eux est passé juste à côté du véhicule, et son dos arrivait à la hauteur du rebord de ma fenêtre. Même avec la vitre bien remontée, je pouvais entendre son ronronnement—on aurait dit le bruit d’un moteur au ralenti.

Dieu rappelle à Job qu’Il a conçu ces lions avec leurs instincts de chasseDieu est le dompteur de lions originel.

Au verset 41, Dieu parle d’un autre animal :

« Qui prépare au corbeau sa pâture, quand ses petits crient vers Dieu ? »

Dieu veut que Job sache qu’Il se soucie même des corbeaux et de leurs petits. Et si un corbeau est nourri par la providence divine, combien plus Job le sera-t-il.

C’est le même message que Jésus a prêché aux personnes angoissées dans Matthieu 6.26 :

« Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, ni ne récoltent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. »
Et puis le Seigneur ajoute :
« Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? »

Vous avez bien plus de valeur que les oiseaux. Voilà un message que notre monde a bien besoin d’entendre aujourd’hui. Voyez-vous, quand le Dieu créateur est rejetéla vie animale est glorifiée, et la vie humaine est dévalorisée. Ainsi, il est illégal de détruire l’œuf d’un aigle non encore né, mais on peut ôter la vie à un bébé à naître sans aucune conséquence légale. C’est une inversion tragique de l’ordre de création établi par Dieu.

Regardons maintenant comment Dieu décrit un oiseau plutôt étrange dans le chapitre 39 :

« L’aile de l’autruche bat joyeusement ; est-ce une aile, est-ce une plume de cigogne ? Elle abandonne ses œufs à la terre, et les laisse se réchauffer sur le sol ; elle oublie qu’un pied peut les écraser, qu’une bête des champs peut les fouler . . . Car Dieu lui a refusé la sagesse, et ne lui a pas donné d’intelligence. » (versets 13–15, 17)

Autrement dit : ce n’est pas l’oiseau le plus intelligent de la planète !

L’autruche est un oiseau vraiment fascinant. C’est en fait le plus grand oiseau vivant aujourd’hui : un adulte peut peser plus de 135 kilos et atteindre presque 3 mètres de haut. Il a des ailes mais ne peut pas voler.

Pline, naturaliste romain du premier siècle, fut parmi les premiers à écrire que l’autruche cachait naïvement sa tête dans des buissons, pensant être en sécurité parce qu’elle ne voyait plus rien. Aujourd’hui, on parle de "mettre la tête dans le sable", c’est-à-dire ignorer la réalité.

Mais remarquez que malgré son comportement étrangel’autruche est incroyable à regarder courir. Dieu dit ici au verset 18 :

« Quand elle se met à courir, elle se rit du cheval et de son cavalier. »

Elle redresse la tête, étend ses petites ailes pour garder l’équilibre, et s’élance à près de 65 km/h.

Dieu emmène Job au zoo, pour ainsi dire, pour observer une autruche. C’est sa manière de dire :

« Job, je crée des choses qui ne semblent pas avoir beaucoup de sens. »

On regarde une autruche et on se demande : Mais à quoi pensait Dieu ? Et c’est précisément le message : Il y a des moments dans votre vie où vous vous posez la même question :

« Seigneur, à quoi penses-Tu ? Ça n’a aucun sens. »

Il y a des chapitres de votre vie qui pourraient s’intituler : « étrange – cela ne colle pas ». Et vous devez alors reconnaître que les pensées de Dieu ne sont pas les vôtres, et Ses voies ne sont pas vos voies (Ésaïe 55.8).

Dieu décrit maintenant un autre oiseau aux versets 27–29 :

« Est-ce par ton ordre [Job] que l’aigle s’élève, et qu’il place son nid dans les hauteurs ? C’est dans les rochers qu’il habite, qu’il fait sa demeure, sur le sommet escarpé, sur le sommet de la montagne. De là, il épie sa proie ; ses yeux l’aperçoivent de loin. »

Un aigle volant à 180 mètres au-dessus de votre maison, bien-aimés, peut voir une araignée traverser votre allée. Il a été créé avec une vision capable de voir un poisson sauter dans un lac à 8 kilomètres de distance. Moi, j’ai déjà du mal à lire mon écran d’ordinateur à 1,5 mètre.

Les évolutionnistes diraient que l’aigle a développé cette vision exceptionnelle parce qu’il a construit son nid si haut. Mais ils nient les données génétiques—l’ADN. C’est Dieu qui a conçu l’aigle avec cette vision, parce qu’Il savait qu’il volerait si haut.

La diversité de la création révèle la diversité des capacités créatrices de Dieu. Mais elle montre aussi la responsabilité humaine : si Dieu nous a créés, nous Lui appartenons et nous Lui rendrons des comptes.

Et c’est ainsi que Dieu conclut cette partie de la visite du zoo. Il dit à Job au chapitre 40, verset 2 :

« Celui qui dispute contre le Tout-Puissant est-il encore convaincu ? Celui qui conteste avec Dieu, qu’il réponde ! »

Job répond au verset 4 :

« Que te répondrais-je ? Je mets la main sur ma bouche. »

Même si le Seigneur continue à défier Job jusqu’au verset 14, Job comprend qu’il n’a plus envie d’exiger des réponses de DieuDevant le Créateur tout-puissant, Job a trouvé la meilleure réponse de toutes.

Le soin, la conception, et le contrôle de Dieu sur Ses créatures animales nous orientent vers Sa puissance, Son dessein et Son soin souverain sur nos vies aujourd’hui.


Conclusion :
Contempler Dieu et Sa merveilleuse création remet nos vies en perspective. Reconnaître nos limites face à Sa sagesse et à Sa toute-puissance fait taire nos plaintes et ravive notre adoration. C’est ce que Job a appris, et c’est une leçon pour chacun de nous.

Add a Comment

Our financial partners make it possible for us to produce these lessons. Your support makes a difference. CLICK HERE to give today.